Jardin Eugénie-Malika Djendi (1923-1945) Merlinette

dévoilement de la plaque Jeudi 2 juillet 2015, j’ai eu la joie d’assister au dévoilement de la plaque dédiée à Eugénie Malika Djendi, opératrice radio, exécutée à Ravensbrück le 18 janvier 1945 sur ordre de Berlin. Elle se trouve dans le Jardin André Citroën (15e arrondissement, métro Balard) qui porte désormais son nom.

photo Geneviève Zamansky Bonnin
photo Geneviève Zamansky Bonnin
Merci à Jean-Georges Jaillot-Combelas d’avoir été l’artisan inspiré de cette reconnaissance (bien tardive) de l’engagement des femmes dans les combats contre le nazisme.
Sur la photo: à gauche, soutenue par la nouvelle génération des opératrices radio, Anise Postel-Vinay. En face, tenant les cordon Marie-Jo Chombart de Lauwe, Michèle Agniel. Derrière avec les moustaches blanches Jean-Georges Jaillot-Combelas.Près du drapeau, Catherine Vieu-Charier.
plaque eugénie djendi

Photo à gauche: Marie-Jo Chombart de Lauwe et le Grand Rabbin de France

Sous-Lieutenante Eugénie-Malika DJENDI 1923-1945
« Merlinette »
Opératrice radio du Corps Féminin de Transmission d’Afrique du Nord
Parachutée par les Services spéciaux d’Alger
Résistante, Déportée
Exécutée à Ravensbrück

Inauguration de l’Exposition Lutetia, 1945 – Le retour des déportés

Lutetia, 1945 – Le retour des déportés

Exposition réalisée par la délégation de Paris des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. (AFMD 75)

Commissaire : Marie-Josèphe Bonnet, Présidente de l’AFMD 75 de 2013 à 2015

Coordinatrice : Catherine Breton Présidente de l’AFMD 75

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Visite guidée de l’exposition le jeudi 15 avril au square Boucicaut…

par MJ Bonnet

Conférence à la mairie du Xe arrondissement, vendredi 24 avril à 17h.

Discours d’inauguration de l’exposition à la Mairie du Xe arrondissement, le 23 avril 2015 par la commissaire

Monsieur le Maire, Mme la présidente, Mesdames et messieurs, je vous remercie d’être venus inaugurer la première exposition historique sur l’accueil des déportés à l’Hôtel Lutetia au printemps 1945.

C’est un événement important de notre histoire à plus d’un titre.

D’abord parce que c’est le retour à la vie des survivants de la déportation. Comme le dira Gisèle Guillemot, « Notre deuxième vie a commencé là, dans ce lieu. Quand nous y sommes rentrés, nous n’étions que des matricules ; nous en sortions redevenus des citoyens. »

L’accueil à l’hôtel Lutetia a été mis en place sous l’égide du ministère des Prisonniers de guerre, des Déportés et des rapatriés, dirigé par Henri Frenay, avec une équipe entièrement issue de la résistance, comme André Weil, Marcelle Bidault, le docteur Gallet, nommé médecin chef dès son retour de Buchenwald, ou Sabine Zlatin, appelée la Dame d’Izieu, à laquelle se sont associés de nombreuses associations et bénévoles.

Ce fut un lieu spécial, réservé aux Déportés, « Le palace des bagnards d’honneur » comme l’appellera un journaliste du journal Libres, organisé dans l’urgence, sous la pression du retour de près de 15.000 déportés qui seront accueillis dans cet immense hôtel pendant quatre mois, du 26 avril 1945 à la fin du mois d’août.

Nous aurions aimé commémorer cet événement dans l’hôtel Lutetia lui-même mais cela n’a pas été possible car l’hôtel est en travaux. C’est pourquoi, je remercie spécialement Monsieur le maire de nous avoir ouvert les portes de la mairie du Xe arrondissement, si proche de la gare de l’est, pour nous souvenir de cet événement qui fut un choc pour nos aînés.

Parce que c’est au Lutetia qu’ils ont pris conscience de l’ampleur de la tragédie de la déportation. Ampleur par le nombre « d’absents » qui ne reviendront pas, ampleur de l’extermination des Juifs et ampleur de la déshumanisation mise en oeuvre par les nazis.

Le bilan est terrible. 166000 déportés de France, parmi lesquels 76000 Juifs dont 11000 enfants.

48000 d’entre eux sont rapatriés en France, dont 3000 Juifs. D’après les estimations de l’historien Arnaud Boulligny, un tiers va passer par le Lutetia.

Le choc est terrible. Pour tout le monde. Continuer la lecture de Inauguration de l’Exposition Lutetia, 1945 – Le retour des déportés

film « Artistes femmes, A la force du pinceau » sur Arte dimanche 8 mars à 17h30

ARTISTES FEMMES, À LA FORCE DU PINCEAU
INÉDIT
DOCUMENTAIRE de MANUELLE BLANC
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, EX NIHILO ( 2014, 52 MIN)

Voir un extrait ICI

Diffusion pendant 7 jours sur le site d’Arte:  ICI

À l’heure où les artistes femmes occupent une place de plus en plus importante dans le milieu de l’art, une lecture au féminin de l’histoire de l’art nous montre que, même entravées par la société, même ignorées par les historiens, d’importantes figures féminines ont pu émerger.

conseiller historique, Marie-Josèphe Bonnet

 

Avec:

François Coulon
Conservateur, musée des Beaux-Arts, Rennes
Anne Lafon
Maîtresse de conférences, Institut national d’histoire de l’art
Marie-Josèphe Bonnet
Historienne d’Art, écrivaine
Charlotte Foucher Zarmanian
Docteure en histoire de l’art

aux Editions Ouest-France: « Plus forte que la mort- L’amitié féminine dans les camps »

 

A la librairie Ombres blanches, de Toulouse, vendredi 27 mars 2015

Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Odette Abadi, Simone Veil, Margarete Buber-Neumann, Odette Fabius, Marie-Jo Chombart de Lauwn, toutes les déportées témoignent de l’importance de l’amitié comme vecteur de survie, que ce soit à Ravensbrück, Auschwitz-Birkenau ou dans les commandos de travail forcé.

« On ne pouvait pas vivre seules », disent-elles et nous découvrons dans ce livre comment elles ont pu s’appuyer sur une amie, une sœur, une mère, une religieuse, un groupe de résistantes patriotes, ou une inconnue dont un geste d’affection a pu les sauver du naufrage.

Plus forte que la mort – Ed. Ouest-France

Acte de résistance à la deshumanisation, l’amitié est aussi l’expression d’une expérience nouvelle de sororité/fraternité, qui tisse un lieu social « plus profond » que celui qu’elles connaissent à travers la solidarité familiale, politique, voire la sexualité. Par delà les clivages sociaux qui subsistent, de manière parfois choquante entre les déportées de nationalités différentes ou entre triangles rouges françaises et triangles noirs allemandes,  « politiques » et « asociales », par delà l’extrême misère générée par la violence nazie, l’amitié demeure cette force de vie humaine et sociale qui les sort de leur statut de victime.

www.leveildelisieux.fr leveildelisieux.fr

Marie-Josèphe Bonnet est docteur en histoire, historienne d’art, écrivaine et conférencière. Elle a soutenu la première thèse d’histoire des femmes sur « Les relations amoureuses entre les femmes du XVI au XXe siècle » à l’université de Paris VII, plusieurs fois rééditée. Elle est l’auteur d’une quinzaine de livres et de nombreux articles sur l’émancipation des femmes, l’art, la Résistance et l’Occupation.

Présidente de la Délégation de Paris des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) de 2013 à 2015, elle est commissaire de l’exposition « Lutetia 1945, le retour des déportés ».

TV Normandie Chanel- Rencontres et débats

Histoire d’amour féminines…

voir aussi:

http://www.tvnc.tv/Rencontre-avec-Marie-Jo-Bonnet-historienne_v718.html

Durée : 39min 36sec | Postée : 14/11/2014 | Chaîne : Rencontres & Débats
Rencontre avec Marie-Jo Bonnet
Normande, universitaire, historienne, féministe, militante…
… pourtant inclassable et tellement plus !

Lecture-spectacle de Souvenirs de guerre 1914-1918 d’André LETAC par Antoine LEVANNIER son arrière petit fils

HONFLEUR, le 10 novembre 2014 à 18h au cinéma Henri Jeanson, près du Vieux Bassin.

La Compagnie Phénix présente une
 lecture-spectacle de Antoine Levannier: 
Souvenirs de Guerre d’André Letac et de Paroles de Poilus (allemands) de J-P Guéno.

Rendez-vous de l’Histoire à Blois, Adieu les rebelles! n’est pas invité officiellement. Pourquoi?

Adieu les rebelles, Ed. Flammarion

A propos de « rebelles » !

Cette année, c’est le thème des rendez-vous de l’histoire de Blois présidés par l’historienne Michelle Perrot, qui fut ma directrice de thèse en 1979 à l’université de Paris VII-Jussieu avec comme sujet:  « Les relations amoureuses entre les femmes du XVIe au XXe ».

Mais, ce sujet n’a pas ouvert les portes des Rendez-vous de l’Histoire de Blois, Je venue  à Blois signer mes livres… uniquement. Et d’ailleurs, il a été très peu question de rebelles contemporaines…

Présentation du livre:

Serait-il plus difficile d’établir l’égalité entre les sexes qu’entres les sexualités ? Le mariage pour tous est-il un progrès ou les habits neufs de l’ordre patriarcal, une normalisation qui sonne le glas de la contre culture et de l’émancipation féminine ? Adieu les rebelles !

Marie-Josèphe Bonnet tire la sonnette d’alarme : La revendication d’un « droit à l’enfant » par le recours à des techniques médicales susceptibles de révolutionner la filiation et un projet « d’émancipation du biologique » sont la suite logique du mariage pour tous. Le risque est grand de déboucher alors sur un nouvel esclavage des femmes et un renouveau de la guerre des sexes…

Une minorité est en train de faire le jeu du Néolibéralisme, ce fléau qui n’en finit pas de déstructurer les vies, les consciences, l’économie, le lien social et l’avenir de la planète, au nom du profit. Elle se travestit sous le sublime oripeau de l’égalité quand elle ne roule que pour le privilège de quelques-uns

à l’invitation de « La Lune » de Strasbourg: Résistances, sexualités nationalités sous le nazisme

un extrait vidéo sur ce lien

http://la-feuille-de-chou.fr/archives/68201

et un montage d’une heure sur youtube par Cécilia Montagut:

http://m.youtube.com/watch?v=3m_npzU2pNY

 

Interventions de Irène, présidente de La Lune, Pinar Selek, Marie-Jo Bonnet, Paola Guazzo, Raquel Osborne et débat avec la salle

Robert Catalan, le mystérieux « Robert de l’Eure »

‘ai le plaisir de vous informer de la sortie de mon article dans le n° 89 de PATRIMOINE NORMAND avril, mai juin 2014.

Robert Catalan, le mystérieux « Robert de l’Eure »

Brassard de DMR de Robert Catalan (1922-1980)

70 ans après le débarquement allié en Normandie, on est toujours étonné de découvrir des résistants ayant joué un rôle important dans le maquis, mais dont les noms ont été mystérieusement oubliés. En cette année 2014 placée sous le signe du souvenir, portrait des actions de l’un de ces héros méconnus.
Sa famille est originaire d’Istanbul, jeune instituteur, il se cache en Normandie pour échapper à la répression antisémite et devient délégué militaire régional par intérim en Normandie et le lien avec Londres du maquis Surcouf,

voici le lien:  http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-47225.html