Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle

« Si c’est une femme », article de Daoud Boughezala sur « Plus forte que la mort » Ed. Ouest-France
http://www.causeur.fr/genevieve-gaulle-germaine-tillion-bonnet-32962.html

L’exposition Lutetia 1945, le retour des déportés, comprend un panneau spécial dédié aux deux résistantes déportées à Ravensbrück.

Exposition Lutetia 1945- Panneau sur Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle
Exposition Lutetia 1945- Panneau sur Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle

conférence musée du général Leclerc et de la liberation de Paris et du musée Jean Moulin

jeudi 21 mai à 14h30

pour présenter mon livre « PLUS FORTE QUE LA MORT – Survivre grâce à l’amitié dans les camps » (Ed. Ouest France 2014).

En se basant sur les témoignages de survivantes, Marie-Jo Bonnet dresse le portrait de l’amitié féminine qui unit les femmes dans les camps nazis et leur permit de supporter la vie quotidienne et de survivre. Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Odette Abadi, Simone Veil, Margarete Buber-Neumann, Odette Fabius, Marie-Jo Chombart de Lauwe, toutes les déportés témoignent de l’importance de l’amitié comme vecteur de survie que ce soit à Ravensbrûck, Auchwitz-Birkenau ou dans les commandos de travail forçé.

Sur réservation
au 01 40 64 39 44/52 ou par mail auprès de cecile.cousseau@paris.fr

Inauguration de l’Exposition Lutetia, 1945 – Le retour des déportés

Lutetia, 1945 – Le retour des déportés

Exposition réalisée par la délégation de Paris des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. (AFMD 75)

Commissaire : Marie-Josèphe Bonnet, Présidente de l’AFMD 75 de 2013 à 2015

Coordinatrice : Catherine Breton Présidente de l’AFMD 75

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Visite guidée de l’exposition le jeudi 15 avril au square Boucicaut…

par MJ Bonnet

Conférence à la mairie du Xe arrondissement, vendredi 24 avril à 17h.

Discours d’inauguration de l’exposition à la Mairie du Xe arrondissement, le 23 avril 2015 par la commissaire

Monsieur le Maire, Mme la présidente, Mesdames et messieurs, je vous remercie d’être venus inaugurer la première exposition historique sur l’accueil des déportés à l’Hôtel Lutetia au printemps 1945.

C’est un événement important de notre histoire à plus d’un titre.

D’abord parce que c’est le retour à la vie des survivants de la déportation. Comme le dira Gisèle Guillemot, « Notre deuxième vie a commencé là, dans ce lieu. Quand nous y sommes rentrés, nous n’étions que des matricules ; nous en sortions redevenus des citoyens. »

L’accueil à l’hôtel Lutetia a été mis en place sous l’égide du ministère des Prisonniers de guerre, des Déportés et des rapatriés, dirigé par Henri Frenay, avec une équipe entièrement issue de la résistance, comme André Weil, Marcelle Bidault, le docteur Gallet, nommé médecin chef dès son retour de Buchenwald, ou Sabine Zlatin, appelée la Dame d’Izieu, à laquelle se sont associés de nombreuses associations et bénévoles.

Ce fut un lieu spécial, réservé aux Déportés, « Le palace des bagnards d’honneur » comme l’appellera un journaliste du journal Libres, organisé dans l’urgence, sous la pression du retour de près de 15.000 déportés qui seront accueillis dans cet immense hôtel pendant quatre mois, du 26 avril 1945 à la fin du mois d’août.

Nous aurions aimé commémorer cet événement dans l’hôtel Lutetia lui-même mais cela n’a pas été possible car l’hôtel est en travaux. C’est pourquoi, je remercie spécialement Monsieur le maire de nous avoir ouvert les portes de la mairie du Xe arrondissement, si proche de la gare de l’est, pour nous souvenir de cet événement qui fut un choc pour nos aînés.

Parce que c’est au Lutetia qu’ils ont pris conscience de l’ampleur de la tragédie de la déportation. Ampleur par le nombre « d’absents » qui ne reviendront pas, ampleur de l’extermination des Juifs et ampleur de la déshumanisation mise en oeuvre par les nazis.

Le bilan est terrible. 166000 déportés de France, parmi lesquels 76000 Juifs dont 11000 enfants.

48000 d’entre eux sont rapatriés en France, dont 3000 Juifs. D’après les estimations de l’historien Arnaud Boulligny, un tiers va passer par le Lutetia.

Le choc est terrible. Pour tout le monde. Continuer la lecture de Inauguration de l’Exposition Lutetia, 1945 – Le retour des déportés

film « Artistes femmes, A la force du pinceau » sur Arte dimanche 8 mars à 17h30

ARTISTES FEMMES, À LA FORCE DU PINCEAU
INÉDIT
DOCUMENTAIRE de MANUELLE BLANC
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, EX NIHILO ( 2014, 52 MIN)

Voir un extrait ICI

Diffusion pendant 7 jours sur le site d’Arte:  ICI

À l’heure où les artistes femmes occupent une place de plus en plus importante dans le milieu de l’art, une lecture au féminin de l’histoire de l’art nous montre que, même entravées par la société, même ignorées par les historiens, d’importantes figures féminines ont pu émerger.

conseiller historique, Marie-Josèphe Bonnet

 

Avec:

François Coulon
Conservateur, musée des Beaux-Arts, Rennes
Anne Lafon
Maîtresse de conférences, Institut national d’histoire de l’art
Marie-Josèphe Bonnet
Historienne d’Art, écrivaine
Charlotte Foucher Zarmanian
Docteure en histoire de l’art

aux Editions Ouest-France: « Plus forte que la mort- L’amitié féminine dans les camps »

 

A la librairie Ombres blanches, de Toulouse, vendredi 27 mars 2015

Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Odette Abadi, Simone Veil, Margarete Buber-Neumann, Odette Fabius, Marie-Jo Chombart de Lauwn, toutes les déportées témoignent de l’importance de l’amitié comme vecteur de survie, que ce soit à Ravensbrück, Auschwitz-Birkenau ou dans les commandos de travail forcé.

« On ne pouvait pas vivre seules », disent-elles et nous découvrons dans ce livre comment elles ont pu s’appuyer sur une amie, une sœur, une mère, une religieuse, un groupe de résistantes patriotes, ou une inconnue dont un geste d’affection a pu les sauver du naufrage.

Plus forte que la mort – Ed. Ouest-France

Acte de résistance à la deshumanisation, l’amitié est aussi l’expression d’une expérience nouvelle de sororité/fraternité, qui tisse un lieu social « plus profond » que celui qu’elles connaissent à travers la solidarité familiale, politique, voire la sexualité. Par delà les clivages sociaux qui subsistent, de manière parfois choquante entre les déportées de nationalités différentes ou entre triangles rouges françaises et triangles noirs allemandes,  « politiques » et « asociales », par delà l’extrême misère générée par la violence nazie, l’amitié demeure cette force de vie humaine et sociale qui les sort de leur statut de victime.

www.leveildelisieux.fr leveildelisieux.fr

Marie-Josèphe Bonnet est docteur en histoire, historienne d’art, écrivaine et conférencière. Elle a soutenu la première thèse d’histoire des femmes sur « Les relations amoureuses entre les femmes du XVI au XXe siècle » à l’université de Paris VII, plusieurs fois rééditée. Elle est l’auteur d’une quinzaine de livres et de nombreux articles sur l’émancipation des femmes, l’art, la Résistance et l’Occupation.

Présidente de la Délégation de Paris des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) de 2013 à 2015, elle est commissaire de l’exposition « Lutetia 1945, le retour des déportés ».

à lire dans Emma, Homo-Ehe: Spießig oder revolutionär?

http://www.emma.de/artikel/homo-ehe-spiessig-oder-revolutionaer-318187

http://www.emma.de/

Torpediert die Ehe den Kampf von Frauen- und Homobewegung um neue Lebensmodelle? Oder ist sie ein Generalangriff auf das Patriarchat? Ein Pro und Contra. Für Marie-Jo Bonnet (Foto re), 65, Pariser Feministin ist die Homo-Ehe ein « falscher Fortschritt ». EMMA-Redakteurin Chantal Louis, 45, hält gegen.

In Frankreich gibt es sie seit Mai 2013: die „Ehe für alle“. Homosexuelle Frauen und Männer dürfen, genau wie Heterosexuelle, heiraten und Kinder adoptieren. Das Land war und ist gespalten in der Frage. Hunderttausende gingen gegen – und für – „la mariage pour tous“ auf die Straße. In Deutschland hat sich noch keine Regierung dazu durchringen können, die „richtige“ Ehe auch für gleichgeschlechtliche Paare zu öffnen. Aber es gibt die Möglichkeit der „Verpartnerung“, die rechtlich der Ehe (fast) gleichgestellt ist.

Marie-Jo Bonnet hat in den 70er Jahren im MLF (Mouvement de Libération des Femmes) dafür gekämpft, dass Frauen auch ohne Ehemann und Kinder gesellschaftlich als vollwertige Bürgerinnen anerkannt sind. Gemeinsam mit der „Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire“ marschierte sie als „guine rouge“ (rote Lesbe) unter dem Banner: „Nieder mit der Diktatur des Normalen!“   …

Rose Valland: Pose d’une plaque 5 rue de Navarre Paris 5e

Hommage et Honneur (bien tardif) à la vaillante Rose, « attachée bénévole » à la galerie nationale du Jeu de Paume, qui a résisté dans l’ombre, pendant que la plupart des responsables des milieux artistiques quittaient Paris. Elle a  noté tous les tableaux volés par les dignitaires du Reich. Ils ont pu être restitué, mais pas tous….

Histoire à suivre à l’honneur des femmes résistantes qui, je le rappelle, n’avaient pas été jugés dignes par le pouvoir masculin de jouir des droits politiques « universels ».

Ici a vécu

Rose Valland 1898-1980

Conservateur des musées nationaux

Résistante

Son action pendant l'Occupation

A permis la sauvegarde 

des collections du Musée du Jeu de Paume

et la restitution 

des oeuvres d'art spoliées

 

TV Normandie Chanel- Rencontres et débats

Histoire d’amour féminines…

voir aussi:

http://www.tvnc.tv/Rencontre-avec-Marie-Jo-Bonnet-historienne_v718.html

Durée : 39min 36sec | Postée : 14/11/2014 | Chaîne : Rencontres & Débats
Rencontre avec Marie-Jo Bonnet
Normande, universitaire, historienne, féministe, militante…
… pourtant inclassable et tellement plus !

Lecture-spectacle de Souvenirs de guerre 1914-1918 d’André LETAC par Antoine LEVANNIER son arrière petit fils

HONFLEUR, le 10 novembre 2014 à 18h au cinéma Henri Jeanson, près du Vieux Bassin.

La Compagnie Phénix présente une
 lecture-spectacle de Antoine Levannier: 
Souvenirs de Guerre d’André Letac et de Paroles de Poilus (allemands) de J-P Guéno.

Rendez-vous de l’Histoire à Blois, Adieu les rebelles! n’est pas invité officiellement. Pourquoi?

Adieu les rebelles, Ed. Flammarion

A propos de « rebelles » !

Cette année, c’est le thème des rendez-vous de l’histoire de Blois présidés par l’historienne Michelle Perrot, qui fut ma directrice de thèse en 1979 à l’université de Paris VII-Jussieu avec comme sujet:  « Les relations amoureuses entre les femmes du XVIe au XXe ».

Mais, ce sujet n’a pas ouvert les portes des Rendez-vous de l’Histoire de Blois, Je venue  à Blois signer mes livres… uniquement. Et d’ailleurs, il a été très peu question de rebelles contemporaines…

Présentation du livre:

Serait-il plus difficile d’établir l’égalité entre les sexes qu’entres les sexualités ? Le mariage pour tous est-il un progrès ou les habits neufs de l’ordre patriarcal, une normalisation qui sonne le glas de la contre culture et de l’émancipation féminine ? Adieu les rebelles !

Marie-Josèphe Bonnet tire la sonnette d’alarme : La revendication d’un « droit à l’enfant » par le recours à des techniques médicales susceptibles de révolutionner la filiation et un projet « d’émancipation du biologique » sont la suite logique du mariage pour tous. Le risque est grand de déboucher alors sur un nouvel esclavage des femmes et un renouveau de la guerre des sexes…

Une minorité est en train de faire le jeu du Néolibéralisme, ce fléau qui n’en finit pas de déstructurer les vies, les consciences, l’économie, le lien social et l’avenir de la planète, au nom du profit. Elle se travestit sous le sublime oripeau de l’égalité quand elle ne roule que pour le privilège de quelques-uns

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