« ELLE » Point de vue de Marie-Jo Bonnet sur le mariage…

Je suis passée à Europe 1 dimanche dernier au sujet de mariage dans l’émission de Marion Ruggieri  « Il n’y en a pas deux comme Elle »….
voici la connection (je passe en deuxième).
Voir aussi le numéro de ELLE spécial mariage du 18 janvier 2013 dans lequel il y a un « grand Entretien d’Isabelle Duriez avec M.J. Bonnet- 
Dommage qu’Elisabeth Vigée Lebrun n’était pas mariée avec Marie-Antoinelle, car mon dernier livre, « LIBERTE EGALITE EXCLUSION, Femmes peintres en Révolution 1770-1804 », serait sur toutes les radios….

Histoire de l’amour entre femmes dite homosexualité

France Inter, émission de Stéphanie Duncan vendredi 30 novembre:

http://www.franceinter.fr/emission-les-femmes-toute-une-histoire-l-homosexualite-feminine

 

Cette histoire de l’amour entre femmes tient compte du regard extérieur des hommes et de l’approche des lesbiennes.

L’analyse à long terme dégage une évolution des moeurs, des mentalités et de la place des femmes dans la société. (Thèse d’histoire, Paris VII, 1979)

 

Liberté, égalité, exclusion, Femmes peintres en révolution, 1770-1804

Bonjour j’ai le plaisir de vous informer de la sortie de mon nouveau livre aux éditions Vendémiaire  qui sera en librairie le 7 novembre prochain.

SIGNATURE au festival Cinéfable, le samedi 3 novembre 2012.

et au Salon du livre de EVREUX le 9 décembre

Un éclairage précieux sur le rôle déterminant des peintres qui sont à l’origine d’un mouvement d’émancipation des femmes dans l’art au XVIIIe siècle. L’auteur dépeint une génération combative qui, consciente des limitations imposées à son sexe, adopte des stratégies inédites pour intégrer l’Académie royale et acquérir une légitimité artistique et une relative souveraineté dans les actes de la vie sociale. Parallèlement, ces femmes créent des écoles et commencent à exposer dans de petits Salons qui fleurissent à Paris.

Cette dynamique identitaire qui se cristallise dans le genre de l’autoportrait constitue la part la plus originale et la plus neuve de leur contribution à la Révolution française et à l’histoire de l’art du XVIIIe siècle. Une nouvelle image fort différente de celle de la femme-nature mise à la mode par Boucher, de celle des libertines de Fragonard ou des mères éplorées peintes par David à côté des valeureux héros républicains.

Lorsque la Révolution se déclenche, les femmes artistes occupent une position enviable. Or, ce mouvement d’émancipation est vite brisé. Suppression et censure s’exerceront contre leur statut professionnel. Elles seront rigoureusement exclues des institutions républicaines mises en place par le nouveau régime des arts. Après avoir conquis les premières places, elles seront, sous le coup de décisions politiques catastrophiques, renvoyées à un genre féminin étroit, sentimental et maternel qui finira par leur couper les ailes.

 

SALONS du LIVRE printemps-été 2012

 

M.J. Bonnet avec Christiane Lablancherie au SALON du LVIRE de GRANVILLE 4-5 aout 2012 photo: Joël Bellenfant

Dimanche 16 septembre je serai à ROUEN au quai des livres.

En signature:

Histoire de l’émancipation des femmes, Ed. Ouest-France

Violette Morris, Histoire d’une scandaleuse, Ed. perrin

Les voix de la Normandie combattante, été 1944, Ed. Ouest-France.

 

VOUS POUVIEZ ME RETROUVER EGALEMENT au 4e Salon du Livre « Histoire et Mémoire » à Sainte Mère Eglise les samedi-dimanche 26 et 27 mai 2012.

Le samedi matin 26 mai, j’étais à la librairie LA PLUME AU VENT, à Lisieux.

et  au 4ème Salon des Femmes de Lettres qui aura lieu cette année le 31 mai au Cercle National des Armées (8 place Saint-Augustin, Paris 8ème) de 19h30 à 21h30.

L’Eure d’été du livre, dans la galerie marchande du Centre Leclerc de VERNON, de 10h à 18h30.

– à la Librairie des Femmes, 35 rue Jacob, 75006 Paris, le jeudi 28 juin à 18h30.

– à L‘ABBAYE de Grestain (Eure)  le jeudi 12 juillet prochain à 16h sur le thème de «Les courants d’émancipation féminine au Moyen Age» suivie de la dédicace de « L’histoire de l’émancipation des femmes »

Au salon du livre de Granville, les 4 et 5 aout…

et dans l’entretien avec Claire Mélanie: (http://www.eclairement.com/Histoire-de-l-emancipation-des

et sur Radio Libertaire, émission femmes libres, mercredi 16 mai, 18h30 à 20h sur mon livre. FM 89.4. vous pouvez le réécouter sur le net. A bientôt…

Histoire de l’Emancipation des femmes, Ed. Ouest-France

En librairie le 20 mars 2012:

Qu’est-ce que s’émanciper, quand on naît femme dans une société dirigée par, et pour les hommes ? Quelles formes, quels combats, quels acquis, toujours menacés et quels courants porteurs, se manifestent au cours de l’histoire ? Comment s’articule l’émancipation individuelle et collective ? Comment les rendre visibles au moyen d’une iconographie originale ? Autant d’attentes auxquelles répond ce livre.

Pour Marie-Josèphe Bonnet, cet éveil de la conscience féminine commence au Moyen Age avec les visionnaires et mystiques qui osèrent prendre la parole dans le cadre trop étroit de la religion de Dieu-le-Père afin d’exprimer leur expérience singulière. Ces hérétiques seront rejointes par les intellectuelles, poètes, frondeuses, amazones et femmes des Lumières qui contestent l’inégalité entre les sexes tout en développant une culture des Salons. Si la Révolution française ouvre l’ère des féminismes et des combats pour les droits, d’autres formes d’émancipation s’élaborent : union libre, libération sexuelle, libre maternité, connaissance de soi et de l’inconscient, pratiques artistiques, quête spirituelle, sans oublier un engagement citoyen dans les combats collectifs. S’individualiser en tant que femme, déconstruire les normes sexuelles, conquérir sa liberté et sa place dans la Cité, tel peut-être le défi de l’émancipation qui concerne les hommes tout autant que les femmes. Histoire de l’émancipation des femmes

vous pourrez m’écouter sur RTL  le 8 mars, de 15 à 16h…
Jeudi 08 mars : L’histoire de l’émancipation des femmes – avec Marie-Joseph Bonnet, historienne –

« http://www.rtl.fr/emission/on-est-fait-pour-sentendre/billet/jeudi-08-mars-l-histoire-de-l-emancipation-des-femmes-avec-marie-joseph-bonnet-historienne-7744918958 »

vous pouvez aussi lire la notice d’Evelyne Bloch Dano dans le Marie-Claire de ce mois-ci (mars-avril)

 

CONFERENCE à la MEDIATHEQUE ANDRE MALRAUX de LISIEUX (14)

          Samedi 10 mars 2012, 15h:

Les   DIFFERENTES DIMENSIONS de L’EMANCIPATION des FEMMES en FRANCE DEPUIS 1945. … depuis l’acquisition du droit de vote : Mouvement de Libération des Femmes, liberté sexuelle, création, pensée, mobilisations collectives et individuelles.

 

Un biographie de Laure Diebold-Mutschler par Anne-Marie Wimmer

Anne-Marie Wimmer, Code : Mado, Enquête. Mais qui donc est Laure Diebold-Mutschler ? Préface de Vladimir Trouplin conservateur du musée de l’Ordre de la Libération, Ponte Vecchio éditions, 2011. 261 p., 21 €. ISBN 978-2-917909-041.

Comme l’indique le sous-titre, ce livre n’est pas une biographie, mais une enquête sur la disparition de la mémoire collective d’une grande résistante, une des six femmes Compagnons de la Libération, Laure Diebold-Mutschler. Engagée dès 1940 dans la Résistance, à l’âge de vingt cinq ans, elle est notamment agent de liaison du réseau Mithridate avant de d’entrer à Lyon dans les Forces Françaises libres et de devenir la secrétaire de Jean Moulin. Elle sera arrêtée le 24 septembre 1943 à Paris, au bureau du Secrétariat de la Délégation générale avec huit autres personnes, dont son mari, déportée en Allemagne d’où elle rentrera ainsi que son mari en 1945.

Anne-Marie Wimmer l’a découverte en faisant une enquête sur sa ville natale de Erstein, en Alsace, où elle sont nées toutes les deux. En reconstituant sa vie et au fur et à mesure de l’enquête, Anne-Marie Wimmer découvre que la petite résistante « Mado » qu’évoque incidemment Daniel Cordier dans son livre « Caracalla », eut à Lyon, un rôle bien plus important qu’il ne le dit. Engagée officiellement au Réseau Délégation Générale dès le 1er septembre 1942, en qualité de secrétaire-dactylo de Jean Moulin, elle était donc dépositaire de tous les secrets puisque c’était elle qui codait, décodait et tapait à la machine les courriers que « Rex » transmettait au BCRA de Londres. Elle était donc un élément clé de l’action de Moulin dans la réunification de la résistance. Elle sera d’ailleurs nommée Compagnon de la Libération dès le 20 novembre 1944, alors qu’elle était toujours déportée au Kommando de Taucha, près de Leipzig.

Ce livre passionné et vagabond s’interroge sur les causes d’une occultation incompréhensible, au regard des états de service de Laure Diebold-Mutschler. Pourquoi n’a t-elle pas intéressé les historiens ? Pourquoi Cordier minore t-il son rôle ? Pourquoi n’a t-elle rien écrit à son retour de déportation, et finalement, qui avait intérêt à occulter son rôle ? Les circonstances de son arrestation n’ont pas vraiment été élucidées et il est probable que tout n’a pas été dit sur ce qu’on appelle « l’affaire du 129 rue de la Pompe », à commencer par Cordier lui-même qui termine Caracalla sur l’arrestation de Moulin en juin 1943. Il ne parle pas de ce qu’il a fait après. Si cette enquête nous laisse sur notre faim, ne doutons pas qu’Anne-Marie Zimmer va poursuivre ses recherches sur une résistante dont le rôle fut si important et qui peut beaucoup nous apprendre sur l’engagement des femmes dans la France combattante et leur participation aux plus hautes instances de la Résistance.

Marie-Josèphe Bonnet –

PS du 15-12-2011: Depuis la publication du livre, j’ai trouvé aux Archives nationales cette « Note » de Bouchinet-Serruelles (qui a succédé à Moulin après son arrestation)  sur « L’affaire de la rue de la Pompe » adressée à Henri Michel, 31 mars 1976 (Archives Nationales)

« Rue de la Pompe, ils (les Allemands venus arrêter les membres de la Délégation) trouvent les bureaux du secrétariat de la Délégation et arrêtent Pierre Péry, Mme Laure Diebold (dite Mado) et son mari. Mado est ma secrétaire après avoir été celle de Jean Moulin ». p. 2

Conférences-débat- signatures sur Violette MORRIS

– Revue « Genre, sexualité et société » n°6, février 2012, compte-rendu de Michaël Bertrand,

http://gss.revues.org/index1983.html

– A GRENOBLE, vendredi 25 novembre, 19 h, conférence  sur Violette Morris au local de CIGALE, 8 rue Sergent Bobillot, Grenoble, à 19h30, à l’invitation des Voies d’Elles, association des lesbiennes de Grenoble, même adresse, 04/76/85/20/64, entrée libre, soirée en mixité. Bienvenue à tous.

– SALON DU LIVRE d’HISTOIRE de VERDUN, le SAMEDI 5 novembre 2011 et dimanche 6 au centre mondial de la paix, signature de mes trois derniers livres. (voir photo ci-contre)

Conférence à l’Association  BICAUSE: Lundi 11 octobre à 20h au Centre LGBT de Paris – Violette Morris, histoire d’une scandaleuse – ouvert à tous:

– Salon de Livarot, samedi 15 et dimanche 16 octobre

 

Interview à la radio et télévision belge française RTBF en août 2011.

A l’occasion de la sortie de « VIOLETTE MORRIS, histoire d’une scandaleuses, Ed. Perrin, 2011.
NOUVELLE RECHERCHES sur VIOLETTE MORRIS à partir des archives (BCRA, police, Archives nationales et départementales, Rouen, Caen)

Le Monde des livres, page histoire des femmes, 17 juin 2011.
Le monde supplément des livres 16 juin 2011

– France culture, « La Fabrique de l’Histoire« , jeudi 9 juin: « Travestissement » de femme en homme 3/3.
Pour écouter:
www.franceculture.com/blog-au-fil-des-ondes-2011-03-23-a-ecouter-du-samedi-9-au-vendredi-15-avril-respect-un-nouveau-contr

– article de Yannick Ripa dans « Libération » 26 mai 2011: « Violette Morris Hors la loi du genre »

www.liberation.fr/livres/01012339596-violette-morris-hors-la-loi-du-genre

– SALON DU LIVRE D’HISTOIRE de SAINTE-MERE-EGLISE (50) dans la Manche. le samedi 28 et dimanche 29 mai.
Conférence dimanche, 15h, à la médiathèque, sur Violette Morris.

– Mercredi 11 mai, à 19h, LIBRAIRIE VIOLET & CO, 102 rue de Charonne, 75011 Paris.

SALON DU LIVRE DE CAEN, dimanche 15 mai, l’après midi, au stand du Mémorial de Caen.

Plus de 75 personnes sont venues à la Conférence-Débat
à Beuzeville, le samedi 16 avril, à 16 h.
Salle du Conseil de la MAIRIE de BEUZEVILLE (27210).

Appel à témoignages sur les fusillés de la prison de Caen

Appel à témoignages

sur les fusillés de la Maison d’arrêt de Caen du

6 juin 1944

Le nombre exact des fusillés de la Maison d’arrêt de Caen, le 6 juin 1944, et la destination finale de leur corps demeurent inconnus à ce jour.

En ma qualité d’historienne, j’entreprends une nouvelle étude complète au sujet de cette affaire à partir des sources d’archives et des témoignages.

Il m’importe d’établir avec toute la rigueur historique que requiert, à la fois, la nature de l’évènement ainsi que le respect et les attentes des familles : les faits exacts,  les motifs et les subordinations de ceux qui ont agi, les raisons du choix des victimes parmi lesquelles ne se trouvaient pas que des personnes ayant eu un rôle important dans la Résistance, et de tenter, peut-être de progresser dans la recherche des corps.

Les dossiers d’archives que j’ai déjà consultés contiennent des éléments importants sur cette affaire, mais les informations qui permettraient de conclure, manquent, au final. Les enquêtes d’initiatives variées qui ont été menées à différentes époques et les rapports qui ont été déposés méritent une nouvelle exploitation.

Enfin, j’invite toute personne qui  le souhaite, à me faire parvenir son témoignage. Un simple détail pour vous, peut être un élément clé dans la quête de l’historien qui met en perspective et croise les informations des différentes sources qu’il exploite.

Si des familles en exprimaient le désir, il serait possible d’organiser également une rencontre  à Caen.

Marie-Josèphe Bonnet, Docteur en Histoire, auteur également de Violette Morris, Histoire d’une scandaleuse, Ed. Perrin, 2011.