Conférences-débat- signatures sur Violette MORRIS

– Revue « Genre, sexualité et société » n°6, février 2012, compte-rendu de Michaël Bertrand,

http://gss.revues.org/index1983.html

– A GRENOBLE, vendredi 25 novembre, 19 h, conférence  sur Violette Morris au local de CIGALE, 8 rue Sergent Bobillot, Grenoble, à 19h30, à l’invitation des Voies d’Elles, association des lesbiennes de Grenoble, même adresse, 04/76/85/20/64, entrée libre, soirée en mixité. Bienvenue à tous.

– SALON DU LIVRE d’HISTOIRE de VERDUN, le SAMEDI 5 novembre 2011 et dimanche 6 au centre mondial de la paix, signature de mes trois derniers livres. (voir photo ci-contre)

Conférence à l’Association  BICAUSE: Lundi 11 octobre à 20h au Centre LGBT de Paris – Violette Morris, histoire d’une scandaleuse – ouvert à tous:

– Salon de Livarot, samedi 15 et dimanche 16 octobre

 

Interview à la radio et télévision belge française RTBF en août 2011.

A l’occasion de la sortie de « VIOLETTE MORRIS, histoire d’une scandaleuses, Ed. Perrin, 2011.
NOUVELLE RECHERCHES sur VIOLETTE MORRIS à partir des archives (BCRA, police, Archives nationales et départementales, Rouen, Caen)

Le Monde des livres, page histoire des femmes, 17 juin 2011.
Le monde supplément des livres 16 juin 2011

– France culture, « La Fabrique de l’Histoire« , jeudi 9 juin: « Travestissement » de femme en homme 3/3.
Pour écouter:
www.franceculture.com/blog-au-fil-des-ondes-2011-03-23-a-ecouter-du-samedi-9-au-vendredi-15-avril-respect-un-nouveau-contr

– article de Yannick Ripa dans « Libération » 26 mai 2011: « Violette Morris Hors la loi du genre »

www.liberation.fr/livres/01012339596-violette-morris-hors-la-loi-du-genre

– SALON DU LIVRE D’HISTOIRE de SAINTE-MERE-EGLISE (50) dans la Manche. le samedi 28 et dimanche 29 mai.
Conférence dimanche, 15h, à la médiathèque, sur Violette Morris.

– Mercredi 11 mai, à 19h, LIBRAIRIE VIOLET & CO, 102 rue de Charonne, 75011 Paris.

SALON DU LIVRE DE CAEN, dimanche 15 mai, l’après midi, au stand du Mémorial de Caen.

Plus de 75 personnes sont venues à la Conférence-Débat
à Beuzeville, le samedi 16 avril, à 16 h.
Salle du Conseil de la MAIRIE de BEUZEVILLE (27210).

Petit compte rendu de ma conférence à Beuzeville sur Violette Morris

conference violette morris16-4-2011 Beuzeville
Plus de 75 personnes sont venues samedi dernier à la salle du conseil de la Mairie de Beuzeville pour ma conférence sur Violette Morris. Du jamais vu à plus d’un titre puisque c’est la première fois qu’un tel sujet était débattu en public, avec des personnes qui avaient croisé Violette Morris, et dans la ville même où habitaient les Bailleul, tués par le maquis Surcouf.
Autant dire que l’opération était risquée…
Mais.. M. Le maire, Jean-Pierre Flambard, a présenté la réunion suivi de Samuel Grente, l’organisateur de la rencontre…
et, j’avais apporté des documents d’archives…
Il était évident que les gens voulaient entendre une autre version des faits, en discuter, échanger, se faire leur propre opinion, et en
discuter avec une historienne après avoir écouté mon exposé dans un silence attentif.
La rencontre a duré plus de deux heures 30.
Les enfants Bailleul (tués dans l’attentat) ont été définitivement lavés de l’accusation d’avoir dénoncé leur professeur à Honfleur
(accusation « justifiant » leur mort) ainsi que la famille Bailleul, victime de projections haineuses, comme il arrive souvent en temps de
guerre.
Des questions ont été soulevées comme celle-ci: Pourquoi n’a -t-on pas attendu de juger Violette Morris?
Est-ce qu’elle dérangeait ?
Est-ce Violette Morris qui était visée dans l’attentat ou les Bailleul, etc.

Personnellement, je trouve que cette rencontre a été très importante, notamment pour commencer à échanger autour de l’inévitable culpabilité collective liée à ce type d’événement.
car si le maquis Surcouf a assumé la responsabilité collective de « l’exécution » des six personnes, refusant de dire qui avait tiré, la « faute » due à l’erreur de jugement sur la dangerosité des personnes tuées n’a pas été levée…
C’est donc à un travail de libération collective, par le biais de la confrontation aux archives, de la recherche de la vérité et de la parole, que nous avons tous procédé au cours de cette rencontre très passionnante.

Vive le CLITO… et le reste…

J’ai le plaisir de vous faire partager la préface que j’avais écrite en 2008 pour le livre
« Les filles ont la peau douce« , de Axelle Stéphane, préface qui disparut (à mon corps défendant) lors de la deuxième édition.
La voilà devenue très actuelle….

Une nouvelle éducation sentimentale pour L

Pour qui douterait de l’utilité d’un Guide pour L, il n’est qu’a se souvenir de l’exposition « Le Zizi sexuel » , destinée aux adolescents et pré-adolescents et qui était censé les éduquer sur « l’amour et la sexualité ». Les présupposés « phallocentriques » d’un tel projet sont assez explicites, hélas, encore aujourd’hui, pour que nous lisions avec un intérêt redoublé le Guide pour L d’Axelle Stéphane. Et d’ailleurs, l’auteur ne s’en cache pas : c’est parce qu’il n’existait pas ce genre de livre dont elle aurait eu tant besoin dans son adolescence, qu’elle l’a écrit. Je pourrais en dire autant des miens, comme toutes celles et ceux qui écrivent sur ce sujet… occulté.
Continuer la lecture de Vive le CLITO… et le reste…

Colloque 40 ans du MLF-communication « Révolution/réformisme homosexuel…. »

Catherine Gonnard, Marie-Jo Bonnet, Odile Debloos
Catherine Gonnard, Marie-Jo Bonnet, Odile Debloos

samedi 23 octobre à l’Hôtel de ville- Photo C. Deudon

COLLOQUE organisé par la COORDINATION LESBIENNE EN FRANCE, « MOUVEMENT des LESBIENNES, Lesbiennes en MOUVEMENT

Communication: « Révolution et/ou réformisme homosexuel dans les années 1970 ».

« J’aimerai dire en introduction que l’homosexualité a été le moteur du MLF. Homosexualité symbolique et réelle. Sans les lesbiennes, il n’y aurait pas eu de MLF aussi subversif et sans le MLF, il n’y aurait pas eu l’émergence d’un mouvement homosexuel révolutionnaire. C’est-à-dire en rupture avec le réformisme homophile de l’association Arcadie. Enfin, je dirai que le MLF a été pour moi le lieu d’une renaissance. C’est là où je me suis acceptée comme femme, où je suis devenue fière d’être un femme rebelle unie à d’autres femmes rebelles et où j’ai assumé ouvertement mes désirs. C’est là aussi où la sexualité a cessé d’être une frontière séparant d’un côté les hétéros et de l’autre les homos.
Je parlera aujourd’hui du mouvement homosexuel proprement dit et des réflexions que m’a inspiré le film sur Harvey Milk qui raconte la révolte des homosexuels à San Francisco. Car il se trouve que les deux mouvements, à Paris et à San Francisco sont nés pratiquement au même moment…. »

Violette Morris au Colloque PENSER la VIOLENCE des FEMMES

Colloque international- 17-18 juin 2010- Organisé par Coline Cardi et Geneviève Pruvost – Université Paris Diderot – Paris 7- Dalle les Olympiades – Immeuble Montréal – 105 rue de Tolbiac – 75013 Paris.

communication jeudi 17 juin à 15h de Marie-Jo Bonnet :

Violence symbolique, violence fantasmée, l’exemple de la « scandaleuse » Violette Morris (1893-1944).

La période de l’occupation est particulièrement riche pour penser la violence des femmes. Violence permise et violence défendue, où se situe la limite et quels sont les moments de renversement qui transforment une championne admirée en « femme à abattre » par la Résistance.
Violette Morris a ceci de particulier qu’elle cumule toutes les situations de violence tenues pour inhabituelles chez les femmes.
Elle pratique les sports violents comme la boxe et qui exigent de la force physique. Née à Paris en 1893, Violette Morris est une force de la nature qui s’illustre d’abord sur le Front comme estafette, puis dans les années 1920 dans l’athlétisme, la natation, le football féminin, le vélo, la course à moto et la course automobile. Elle remporte les titres olympiques du lancer du poids et du javelot et, fatiguée des compétitions réservées aux dames, se mesure aux hommes. Elle gagne le Bol d’or en 1927 devant les concurrents masculins, infligeant une blessure symbolique au « sexe fort ».
Sa deuxième caractéristique est d’être rejettée en 1928 de la Fédération Féminine Sportive de France sous prétexte qu’elle porte le pantalon et aime les femmes. Elle veut être libre, membre d’une élite sportive à une époque où le destin social de la femme se limite à la maternité. Elle perd son procès en 1930 au mépris de toute justice.
En 1929, pour motif sportif, elle se fait couper les seins, ce qui est conçu comme une mutilation de sa féminité. Elle devient un être unique, singulier, « hors norme ». Mais son statut social de femme lui dénie la liberté d’être elle-même et de vivre comme elle l’entend. Petit à petit cet être exceptionnel, petite fille du général Morris, le conquérant de l’Algérie, devient une exclue de la société. Elle n’y a plus sa place.
Troisième acte violent : elle tue un homme sur sa péniche avec une arme à feu, le lendemain de Noël 1937 parce qu’il la menaçait de la jeter dans la Seine. Acquittée pour légitime défense, elle n’en devient pas moins une femme dangereuse… Continuer la lecture de Violette Morris au Colloque PENSER la VIOLENCE des FEMMES

MLF// Une édition des « Textes premiers » peu éclairante

J’avoue être plutôt consternée par la façon dont ce livre a été pensé et mis en forme. Car l’idée, à priori, aurait pu être intéressante si le choix des textes et la méthode de classement ne procédait d’un objectif hégémonique qui perturbe complètement le message officiel. Rassembler les « premiers textes » du Mouvement de Libération des femmes, quelle bonne idée ! Mais pourquoi l’avoir gâchée de cette manière là ?
Une chronologie manipulée
D’abord, la notion de « textes premiers » implique une présentation chronologique dans la mesure où il s’agit de présenter les « premiers textes » du M. L. F. dans l’intention de prouver qu’il n’est pas né en 1968, comme l’affirme Antoinette Fouque, mais en 1970, comme le soutient le « collectif » qui signe l’ouvrage, à savoir Cathy Bernheim, Liliane Kandel, Françoise Picq et Nadja Ringart.
Or, ce qui pourrait être un argument recevable sur la datation de la naissance d’un mouvement par nature insaisissable, et ne souhaitant pas être saisi, comme veulent montrer le collectif en publiant une série de textes sur le fonctionnement interne du MLF, s’avère dès le départ une entourloupe. En effet, le premier texte paru sur la libération des femmes n’est pas « La réponse de quelques filles aux arguments présentés par l’oppresseur (le mercredi 4 juin 1970 – et non pas 1870), texte signé par « quelques militantes », mais bien celui de Monique Wittig, publié en mai 1970 dans « L’idiot International » n°6, sous le titre « Combat pour la libération de la femme». Continuer la lecture de MLF// Une édition des « Textes premiers » peu éclairante

Le féminisme de 1970 à aujourd’hui: histoire et enjeux

PLANNING FAMILIAL 69 – Rencontre le 6 mars 2010 au:
Centre Culturel de Villeurbanne- 234 Cour Émile Zola – 69100 Villeurbanne- métro Flachet

Table ronde à 14h30 : Le féminisme de 1970 à aujourd’hui: histoire et enjeux

Il y a 40 ans cette année, l’apparition du MLF relançait une nouvelle vague du mouvement féministe. Quelles en ont été les grandes étapes ? Quels sont les enjeux aujourd’hui ? Quelle fut la place des lesbiennes dans ce mouvement ? Et les hommes, font-ils partie du mouvement féministe ? Le féminisme gagne-t-il de nouveaux terrains : le monde de l’art, l’université ?

Avec :
Introduction Barbie Tue Rick (slameuse)
Michelle ZANCARINI-FOURNEL , historienne, spécialiste d’histoire sociale du temps présent, codirectrice de la revue Clio, Histoire Femmes et Sociétés.
Cyrille DESJEUX , sociologue,
Marie Jo BONNET historienne, écrivaine, conférencière, spécialiste de l’histoire culturelle.
Françoise Barret, comédienne, membre de l’Association H/F
Laurence TAIN, démographe-sociologue, responsable du master EGALES, université Lyon 2.

J’interviens sur « la place des lesbiennes » et sur la question de la création artistique des femmes en relation avec le MLF (Mouvement de Libération des Femmes).

le « coming out » de Guy Hochenghem

Sur France Culture, « La fabrique de l’histoire », mardi 2 février 2010:
La révolution des homosexuels, un documentaire d’Anaïs Kien, réalisé par Charlotte Roux.
Avec les témoignages d’Anne Querrien, François Paul-Boncour, Stéphane Courtois, Marie-Jo Bonnet et Alain Giry.
pour l’écouter: http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=81032

« Trente ans de luttes lesbiennes en France »

Samedi 20 février 2010, 11h-13h
l’association LA LUNE NOIRE de Strasbourg, et la
librairie Kléber 1 rue des Francs Bourgeois 67000 Strasbourg tél: 03 88 22 20 49.
m’invitent à une « conversation sur « Trente ans de luttes lesbiennes en France« .
voici le lien:
Merci de cliquer sur le lien:
http://www.librairie-kleber.com/imagesmagasins/divers/5000357766.pdf