Samedi 27 avril 2013, à 15h, Médiathèque Olympe de Gouges, STRASBOURG
Pour compléter, voici un article de Ouest-France (2-2-2013) sur ma conférence au Mans, aux « Rencontres Femmes d’Histoire » sur le thème Guerre et Paix. Passionnante journée.
samedi 6 avril 2013 à 15h30 au musée des Beaux-Ats
REGARD SUR LES ARTISTES FEMMES À PARTIR DE LA COLLECTION PERMANENTE
Conférence de Marie-Josèphe Bonnet
Docteur en Histoire, spécialiste d’histoire culturelle, écrivaine et conférencière, Marie-Josèphe Bonnet s’intéresse à la création des femmes depuis les années 1970. Elle a publié une dizaine de livres sur l’histoire de l’amour entre femmes, l’art et la Résistance, ainsi de nombreux articles dans les revues Esprit, Les Temps Modernes, La Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, Autrement, L’Histoire et Clio.
La conférence propose un nouveau regard sur l’histoire des femmes artistes
à partir des œuvres conservées au musée de Chambéry. De l’académicienne Catherine Duchemin, première artiste femme admise à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1663, aux grandes abstraites de la seconde moitié du XXe siècle (Aurélie Nemours et Joan Mitchell), nous verrons que leur statut professionnel n’est jamais acquis et comment leur place dans l’art est bien plus déterminée par le statut social des femmes que par leurs qualités esthétiques. Les œuvres sont là, à nous de les regarder, les comprendre et les aimer.
Bonjour
J’ai le plaisir de vous transmettre l’adresse de l’émission de RFI, la Marche du Monde de Valérie Nivelon avec nos interview sur le FRONT HOMOSEXUEL D’ACTION REVOLUTIONNAIRE. (FHAR), fondé au printemps 1971.
http://www.rfi.fr/emission/20130223-1-homosexuels-annee-zero
http://www.rfi.fr/emission/20130223-2-homosexuels-annee-zero
Les chants que vous entendez dans le document ont été enregistrés en 1973 par LE GROUPE MUSIQUE du MLF. Il est composé de Marie-Jo Bonnet (guitare), Claudette Davené, Marianne Ilisca, Annie Sinturel (flute et accordéon), Marie-Luce Thèye.
Nous avons déposé l’enregistrement original à la Bibliothèque nationale de France en janvier 2013.
France Inter, émission de Stéphanie Duncan vendredi 30 novembre:
http://www.franceinter.fr/emission-les-femmes-toute-une-histoire-l-homosexualite-feminine
Cette histoire de l’amour entre femmes tient compte du regard extérieur des hommes et de l’approche des lesbiennes.
L’analyse à long terme dégage une évolution des moeurs, des mentalités et de la place des femmes dans la société. (Thèse d’histoire, Paris VII, 1979)
Bonjour j’ai le plaisir de vous informer de la sortie de mon nouveau livre aux éditions Vendémiaire qui sera en librairie le 7 novembre prochain.
SIGNATURE au festival Cinéfable, le samedi 3 novembre 2012.
et au Salon du livre de EVREUX le 9 décembre
Un éclairage précieux sur le rôle déterminant des peintres qui sont à l’origine d’un mouvement d’émancipation des femmes dans l’art au XVIIIe siècle. L’auteur dépeint une génération combative qui, consciente des limitations imposées à son sexe, adopte des stratégies inédites pour intégrer l’Académie royale et acquérir une légitimité artistique et une relative souveraineté dans les actes de la vie sociale. Parallèlement, ces femmes créent des écoles et commencent à exposer dans de petits Salons qui fleurissent à Paris.
Cette dynamique identitaire qui se cristallise dans le genre de l’autoportrait constitue la part la plus originale et la plus neuve de leur contribution à la Révolution française et à l’histoire de l’art du XVIIIe siècle. Une nouvelle image fort différente de celle de la femme-nature mise à la mode par Boucher, de celle des libertines de Fragonard ou des mères éplorées peintes par David à côté des valeureux héros républicains.
Lorsque la Révolution se déclenche, les femmes artistes occupent une position enviable. Or, ce mouvement d’émancipation est vite brisé. Suppression et censure s’exerceront contre leur statut professionnel. Elles seront rigoureusement exclues des institutions républicaines mises en place par le nouveau régime des arts. Après avoir conquis les premières places, elles seront, sous le coup de décisions politiques catastrophiques, renvoyées à un genre féminin étroit, sentimental et maternel qui finira par leur couper les ailes.
Dimanche 16 septembre je serai à ROUEN au quai des livres.
En signature:
– Histoire de l’émancipation des femmes, Ed. Ouest-France
– Violette Morris, Histoire d’une scandaleuse, Ed. perrin
– Les voix de la Normandie combattante, été 1944, Ed. Ouest-France.
VOUS POUVIEZ ME RETROUVER EGALEMENT au 4e Salon du Livre « Histoire et Mémoire » à Sainte Mère Eglise les samedi-dimanche 26 et 27 mai 2012.
Le samedi matin 26 mai, j’étais à la librairie LA PLUME AU VENT, à Lisieux.
et au 4ème Salon des Femmes de Lettres qui aura lieu cette année le 31 mai au Cercle National des Armées (8 place Saint-Augustin, Paris 8ème) de 19h30 à 21h30.
– L’Eure d’été du livre, dans la galerie marchande du Centre Leclerc de VERNON, de 10h à 18h30.
– à la Librairie des Femmes, 35 rue Jacob, 75006 Paris, le jeudi 28 juin à 18h30.
– à L‘ABBAYE de Grestain (Eure) le jeudi 12 juillet prochain à 16h sur le thème de «Les courants d’émancipation féminine au Moyen Age» suivie de la dédicace de « L’histoire de l’émancipation des femmes »
Au salon du livre de Granville, les 4 et 5 aout…
et dans l’entretien avec Claire Mélanie: (http://www.eclairement.com/Histoire-de-l-emancipation-des
et sur Radio Libertaire, émission femmes libres, mercredi 16 mai, 18h30 à 20h sur mon livre. FM 89.4. vous pouvez le réécouter sur le net. A bientôt…
En librairie le 20 mars 2012:
Qu’est-ce que s’émanciper, quand on naît femme dans une société dirigée par, et pour les hommes ? Quelles formes, quels combats, quels acquis, toujours menacés et quels courants porteurs, se manifestent au cours de l’histoire ? Comment s’articule l’émancipation individuelle et collective ? Comment les rendre visibles au moyen d’une iconographie originale ? Autant d’attentes auxquelles répond ce livre.
Pour Marie-Josèphe Bonnet, cet éveil de la conscience féminine commence au Moyen Age avec les visionnaires et mystiques qui osèrent prendre la parole dans le cadre trop étroit de la religion de Dieu-le-Père afin d’exprimer leur expérience singulière. Ces hérétiques seront rejointes par les intellectuelles, poètes, frondeuses, amazones et femmes des Lumières qui contestent l’inégalité entre les sexes tout en développant une culture des Salons. Si la Révolution française ouvre l’ère des féminismes et des combats pour les droits, d’autres formes d’émancipation s’élaborent : union libre, libération sexuelle, libre maternité, connaissance de soi et de l’inconscient, pratiques artistiques, quête spirituelle, sans oublier un engagement citoyen dans les combats collectifs. S’individualiser en tant que femme, déconstruire les normes sexuelles, conquérir sa liberté et sa place dans la Cité, tel peut-être le défi de l’émancipation qui concerne les hommes tout autant que les femmes. Histoire de l’émancipation des femmes
vous pourrez m’écouter sur RTL le 8 mars, de 15 à 16h…
Jeudi 08 mars : L’histoire de l’émancipation des femmes – avec Marie-Joseph Bonnet, historienne –
« http://www.rtl.fr/emission/on-est-fait-pour-sentendre/billet/jeudi-08-mars-l-histoire-de-l-emancipation-des-femmes-avec-marie-joseph-bonnet-historienne-7744918958 »
vous pouvez aussi lire la notice d’Evelyne Bloch Dano dans le Marie-Claire de ce mois-ci (mars-avril)
CONFERENCE à la MEDIATHEQUE ANDRE MALRAUX de LISIEUX (14)
Samedi 10 mars 2012, 15h:
Les DIFFERENTES DIMENSIONS de L’EMANCIPATION des FEMMES en FRANCE DEPUIS 1945. … depuis l’acquisition du droit de vote : Mouvement de Libération des Femmes, liberté sexuelle, création, pensée, mobilisations collectives et individuelles.
Anne-Marie Wimmer, Code : Mado, Enquête. Mais qui donc est Laure Diebold-Mutschler ? Préface de Vladimir Trouplin conservateur du musée de l’Ordre de la Libération, Ponte Vecchio éditions, 2011. 261 p., 21 €. ISBN 978-2-917909-041.
Comme l’indique le sous-titre, ce livre n’est pas une biographie, mais une enquête sur la disparition de la mémoire collective d’une grande résistante, une des six femmes Compagnons de la Libération, Laure Diebold-Mutschler. Engagée dès 1940 dans la Résistance, à l’âge de vingt cinq ans, elle est notamment agent de liaison du réseau Mithridate avant de d’entrer à Lyon dans les Forces Françaises libres et de devenir la secrétaire de Jean Moulin. Elle sera arrêtée le 24 septembre 1943 à Paris, au bureau du Secrétariat de la Délégation générale avec huit autres personnes, dont son mari, déportée en Allemagne d’où elle rentrera ainsi que son mari en 1945.
Anne-Marie Wimmer l’a découverte en faisant une enquête sur sa ville natale de Erstein, en Alsace, où elle sont nées toutes les deux. En reconstituant sa vie et au fur et à mesure de l’enquête, Anne-Marie Wimmer découvre que la petite résistante « Mado » qu’évoque incidemment Daniel Cordier dans son livre « Caracalla », eut à Lyon, un rôle bien plus important qu’il ne le dit. Engagée officiellement au Réseau Délégation Générale dès le 1er septembre 1942, en qualité de secrétaire-dactylo de Jean Moulin, elle était donc dépositaire de tous les secrets puisque c’était elle qui codait, décodait et tapait à la machine les courriers que « Rex » transmettait au BCRA de Londres. Elle était donc un élément clé de l’action de Moulin dans la réunification de la résistance. Elle sera d’ailleurs nommée Compagnon de la Libération dès le 20 novembre 1944, alors qu’elle était toujours déportée au Kommando de Taucha, près de Leipzig.
Ce livre passionné et vagabond s’interroge sur les causes d’une occultation incompréhensible, au regard des états de service de Laure Diebold-Mutschler. Pourquoi n’a t-elle pas intéressé les historiens ? Pourquoi Cordier minore t-il son rôle ? Pourquoi n’a t-elle rien écrit à son retour de déportation, et finalement, qui avait intérêt à occulter son rôle ? Les circonstances de son arrestation n’ont pas vraiment été élucidées et il est probable que tout n’a pas été dit sur ce qu’on appelle « l’affaire du 129 rue de la Pompe », à commencer par Cordier lui-même qui termine Caracalla sur l’arrestation de Moulin en juin 1943. Il ne parle pas de ce qu’il a fait après. Si cette enquête nous laisse sur notre faim, ne doutons pas qu’Anne-Marie Zimmer va poursuivre ses recherches sur une résistante dont le rôle fut si important et qui peut beaucoup nous apprendre sur l’engagement des femmes dans la France combattante et leur participation aux plus hautes instances de la Résistance.
Marie-Josèphe Bonnet –
PS du 15-12-2011: Depuis la publication du livre, j’ai trouvé aux Archives nationales cette « Note » de Bouchinet-Serruelles (qui a succédé à Moulin après son arrestation) sur « L’affaire de la rue de la Pompe » adressée à Henri Michel, 31 mars 1976 (Archives Nationales)
« Rue de la Pompe, ils (les Allemands venus arrêter les membres de la Délégation) trouvent les bureaux du secrétariat de la Délégation et arrêtent Pierre Péry, Mme Laure Diebold (dite Mado) et son mari. Mado est ma secrétaire après avoir été celle de Jean Moulin ». p. 2
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