La maternité symbolique dans l’art- conférence à la Médiathèque Marguerite Duras samedi 16 septembre à 15h

MA MÈRE AU PANTHÉON

Exposition organisée par le Comité Métallos en partenariat avec la Maison des métallos et présentée à la Maison des Métallos, 94 Rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris

  • –  le vendredi 15 septembre de 14h à 22h
  • –  le samedi 16 septembre de 14h à 22h
  • –  le dimanche 17 septembre de 14h à 18 h Cette exposition rend compte de la transmission des femmes dans la création artistique. Elle présente une dizaine d’artistes contemporaines, peintres, sculptrices, plasticiennes, photographes, graveuses … qui ont souhaité rendre hommage aux femmes qui les ont inspirées, qu’elles soient mères biologiques ou spirituelles, déesses-mères, muses ou bien héroïnes sociales. Les œuvres présentées, souvent en regard des œuvres de référence, racontent toutes une histoire particulière dans le cheminement du processus créatif et l’affirmation de l’artiste en tant que femme. Artistes présentées : Hazel Karr et Lola Carr, Wanda Mihuleac, Marie-Danielle Koechlin, Elisabeth Douillet, Sylvie Pesnel et Francesca Woodmann, Florence Lucas, Mireille Roustit, Marie Busson, Lyl Lunik.

    Commissariat : Sylvie Cohen

    Conférence présentée par Marie-Jo Bonnet, historienne d’art et écrivaine, sur le matrimoine et la transmission des femmes dans la création artistique à la Médiathèque Marguerite Duras (20ème), le samedi 16 septembre à 15h

  • Visite commentée de l’exposition par Marie-Jo Bonnet, le dimanche 17 septembre à 16h.

Il y a 40 ans, la manif « contre la répression de l’homosexualité » de juin 1977 était autrement plus courageuse et.. féministe

photo: Anne-Marie Faure-Fraisse
photo: Anne-Marie Faure-Fraisse
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Benoît Zagdoun
France Télévisions

Mis à jour le 24/06/2017 | 07:24
publié le 24/06/2017 | 07:13
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C’était il y a quarante ans, presque jour pour jour. Le samedi 25 juin 1977, à Paris, une poignée de manifestants foulent le pavé de la place de la République à la place des Fêtes. Ils défilent contre la répression de l’homosexualité, participant ainsi à la toute première Marche des fiertés LGBT de France. L’appel à manifester avait été lancé par le Mouvement de libération des femmes (MLF) et le Groupe de libération homosexuelle (GLH). A l’occasion de la Gay Pride, samedi 24 juin à Paris, deux militantes féministes de la première heure, Marie-Jo Bonnet et Anne-Marie Faure-Fraisse, racontent cette manifestation historique à laquelle elles ont participé.
« J’ai le souvenir d’une manifestation très joyeuse »

« Il ne faisait pas très beau… On était à peu près 300. Ce n’était pas énorme », se souvient Marie-Jo Bonnet. « Mais il ne faut pas oublier qu’à cette époque-là, on n’existait pas. C’était le tout début du mouvement d’émancipation. On était encore les anormaux. Il faut bien comprendre à quel point c’était audacieux de faire ça », insiste l’historienne, qui ajoute toutefois : « Ça s’est très bien passé. » Continuer la lecture de Il y a 40 ans, la manif « contre la répression de l’homosexualité » de juin 1977 était autrement plus courageuse et.. féministe

Petite Biographie féministe de Marie-Jo Bonnet

Petite biographie féministe de Marie-Jo Bonnet (ou Marie-Josèphe)

Docteur en Histoire, historienne d’art, écrivaine et conférencière. Je suis membre de la Société des Gens de Lettres et Centre Régional des Lettres de Basse Normandie.

Je suis née en 1949 à Deauville (Calvados). Ma mère était pianiste, professeur de piano et mon père électricien puis conducteur de travaux. J’ai deux frères. Je suis l’ainée.
J’ai passé les quinze premières années de ma vie en Normandie, dans la Pays d’Auge, à Pont-l’Evêque puis Lisieux et Orbec (en pension pendant l’adolescence). Mes parents ont déménagé dans la banlieue communiste (Val de Marne) trois ans avant mai 1968. Les « événements », vécus au lycée Romain Rolland d’Ivry en grève, ont suscité l’espoir de trouver une nouvelle place dans la Cité en révolte.
Quelque chose d’essentiel me manquait, cependant, et c’est en découvrant le Mouvement de Libération des femmes en février 1971 que ma vie a trouvé sa véritable orientation. Tout en poursuivant mes études (classes préparatoires à l’école Normale supérieure de Fontenay, licence d’histoire à Paris 1 La Sorbonne, maitrise à Paris VII-Jussieu puis thèse avec Michèle Perrot) je me suis engagée dans une vie militante très épanouissante.
J’ai participé à la fondation du Front Homosexuel d’Action révolutionnaire (FHAR) puis des Gouines Rouges (1971) et les Féministes Révolutionnaires fondées par Monique Wittig et Christine Delphy. Étant guitariste, j’ai fait partie du groupe musique de 1971 à 1973 qui a enregistré les chants du MLF. J’ai aussi vécu « en communauté », rue Blomet avec Evelyne Rochedereux.

1973, je fais partie de l’équipe du Torchon brûle n° 5. Participe à la rédaction d’un article sur les Féministes révolutionnaires et sur les Groupes de conscience.

1974, Je participe au numéro spécial des Temps modernes « Les femmes s’entêtent » sous la signature de Marxiejo.
J’enregistre deux chansons du MLF avec Aline Montels, « Discocanar n°3 ».

1974 je découvre l’association « La Spirale », fondée par Charlotte Calmis autour de la création artistique des femmes. Je participe au « groupe Sorcières » pendant 6 ans à travers méditations et écriture et je bénéficie d’une véritable initiation à l’art par Charlotte Calmis.

En 1975, je participe au groupe d’historiennes réuni par Simone de Beauvoir, et suis membre fondatrice du Groupe d’Études Féministes de l’université de Paris VII (où j’ai passé ma maitrise d’histoire en 1974).
Je participe aux revue Les femmes s’entêtent, Parole, Neuf. Continuer la lecture de Petite Biographie féministe de Marie-Jo Bonnet

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